Istres-Nîmes mea culpa du Pdt d'Istres

Lu sur handzone :

Question induite par la décision de Morales :
Pourra t on boire quelques gorgées d'eau pendant le match ?
Va t on interdire aux spectateurs d'emmener avec eux une bouteille d'eau ?
Le "service de sécurité" d'Istres est d'une incompétence criante... En effet, alors qu'une spectatrice jetait une bouteille sur la tête d'un joueur, les soi disants surveillants passaient leur temps à vérifier que les escaliers étaient parfaitement dégagés.
SANS PLUS !
Comprenne qui pourra !

à Samedi pour bouffer de la tartiflette et faire pleurer Skyman...


Communiqué d'Istres OPHB
12 Avril 2006


Lors de la rencontre du 8 mars 2006 - Istres OPHB / USAM Nîmes - se déroulant à la Halle Polyvalente d’Istres et comptant pour le championnat LNH, un incident s’est produit lors de la 2nde période du match : suite à une altercation, les joueurs des deux équipes se sont regroupés, c’est alors qu’une spectatrice a eu la déplorable initiative de jeter une bouteille d’eau en direction des joueurs Nîmois. En dehors des sanctions disciplinaires prises par la commission de discipline de la LNH et retranscrites ci-dessous, le club d’Istres Ouest Provence Handball et son Président Mr Louis MORALES souhaitent présenter leurs excuses au joueur touché par le projectile, au club de l’USAM Nîmes, ainsi qu’à la Ligue Nationale de Handball, et d’affirmer à cette occasion la nécessaire prise de conscience par chacun de la gravité d’un tel agissement et des conséquences préjudiciables à l’égard de notre club et de notre discipline sportive.

En complément nous tenons à vous faire partager des extraits des décisions prises par la commission disciplinaire de la Ligue Nationale de Handball qui s’est réunie le 6 avril 2006.

Concernant le club et son Président,

« Considérant que la spectatrice incriminée a pu pénétrer sur l'aire de jeu, récupérer une bouteille d'eau, préparer pendant de longues secondes son geste (à savoir jeter une bouteille d'eau en direction des joueurs de Nîmes) sans que la police de terrain n'intervienne.

Louis MORALES, Président de Ouest Provence Handball, souligne que le responsable de la police de terrain d’Istres est toujours le même sur les rencontres mais que, comme tout responsable de police de terrain de D1M, il n'est pas un formé spécifiquement. Il souligne avoir fait le nécessaire afin que la société de sécurité, reconnue comme fautive sur ces événements, améliore le dispositif mis en place.

Louis MORALES regrette que les responsables de la sécurité, membres bénévoles des clubs, ne soient pas formés comme le sont les délégués des rencontres de D1 Masculine. Il indique que la spectatrice incriminée a été invitée à ne pas assister aux rencontres suivantes d’Istres Ouest Provence Handball, à réfléchir à son geste et aux conséquences qu'il aurait pu entraîner. Louis MORALES souligne que le club a pris des mesures afin que ce type de geste soit désormais beaucoup plus difficile, si ce n'est impossible, à exécuter.

Louis MORALES indique néanmoins qu'il n'y a pas lieu de dramatiser et de prendre des dispositions matérielles excessives dans les clubs, de type filets de protection entre les spectateurs et l'aire de jeu, au risque de nuire à limage du Handball et à l'indispensable pédagogie de la sanction. Il souhaite que la sanction touche le président du club ès qualité mais pas le responsable de la police de terrain qui n'a pas les moyens de réaliser la tache qui lui aurait été demandée en ces circonstances.

Il convient de rappeler, qu'en sa qualité d'organisateur matériel d'une rencontre d'une compétition organisée par la ligue professionnelle à laquelle il est affilié, le club visité engage sa responsabilité dans un tel cas de figure, même s'il a organisé l'évènement conformément aux impératifs de sécurité imposés.

La commission estime qu'au même titre que les infrastructures, le public est un élément constitutif de l'environnement global d'un club. Le soutien et le nombre des supporters ne sont pas négligeables dans la réussite sportive de l'équipe. Il arrive que des comportements répréhensibles de certains supporters, du club visité ou du club visiteur, influent sur le déroulement de la rencontre. Alors, parallèlement aux poursuites civiles ou pénales dont pourra faire l'objet l'auteur de l'acte incriminé, s’il a été identifié, la responsabilité du club auquel il se rattache doit être retenue afin de tirer les conséquences d'un attitude qui a entravé, le déroulement de la rencontre et aurait pu se traduire par une atteinte à l'intégrité corporelle d'un joueur.

Considérant que la faute du club consiste en les agissements de la spectatrice d’Istres (par ailleurs identifiée), mais également dans les carences constatées en matière de dispositif de sécurité.

La commission de discipline après avoir entendu Louis MORALES en sa qualité de Président, inflige au club d'Istres Ouest Provence HB

• Une suspension de terrain de une date de huis clos avec sursis assortie d'une période probatoire de six mois.
• Une sanction financière de 1.000 euros.
• Une date de suspension ferme au Président d’Istres Ouest Provence Handball que la commission propose à Louis MORALES de remplacer par l’accomplissement d’une mission d’intérêt général à savoir la rédaction d’un rapport sur l’état du dispositif de sécurité mis en place au club d’Istres Ouest Provence Handball comparé aux dispositifs mis en place dans les autres clubs de D1M, sur les améliorations à y apporter afin de prévenir et réprimer tous les débordements de spectateurs. »


Concernant le responsable de la police de terrain,

« Considérant que l’article 2227 des règlements généraux de la LNH disposant que : « Le groupement sportif peut éventuellement avoir recours à des prestataires spécialisés. Il désignera obligatoirement à cet effet un licencié majeur qui figurera sur la feuille de match au titre de responsable de la police de terrain. En cas d’infraction, les sanctions sont prononcées, en première instance, conformément aux dispositions du règlement disciplinaire de la LNH. »

Considérant que la spectatrice incriminée a pu pénétrer sur l’aire de jeu, récupérer une bouteille d’eau, préparer pendant de longues secondes son geste (à savoir jeter une bouteille d’eau en direction des joueurs de Nîmes) sans que la police de terrain n’intervienne.

Considérant que la vidéo de la rencontre, couplée aux différents témoignages et rapports recueillis ne laisse planer aucun doute sur les carences de la police de terrain dont Monsieur X est responsable.

Considérant néanmoins que la commission ne saurait accabler le responsable de la sécurité dans la mesure où le club n’a pas mis à sa disposition les moyens et connaissances suffisants à assurer les responsabilités conférées.

Après avoir pris connaissance des explications de Louis MORALES, président d’Istres Ouest Provence Handball, après en avoir délibéré en l’absence de Monsieur Etienne CAPON, et Monsieur MORALES, la commission de discipline décide qu’il n’a pas lieu d’infliger une sanction au responsable de la police de terrain. »

Nous nous tenons à votre disposition pour tout complément d’information concernant cette affaire.


Louis MORALES
Président IOPHB